Fête du cochon

Vers huit ou neuf heures, arrive le « saigneur »: cet office est en général rempli de pères en fils. Ainsi pour tout le nord de la commune et le village lui même c’est Marcel Sanche, qui officie; en revanche pour le sud de la commune, ce sont deux homonymes qui se partagent la tâche: Georges Bayle, d’Estelle et Pierre Bayle dit « Pierret » d’Entraygues.

A neuf heures au plus tard, puissamment ceinturé par les voisins, le cochon est couché sur la cornue et sacrifié. Après avoir été ébouillanté et nettoyé de sa soie, le porc est tendu sur une échelle, décapité, éviscéré et progressivement démembré. Commencent alors deux journées de découpages et de préparations qu’il serait trop fastidieux d’énumérer ici.

Mais le soir suivant la mort du cochon, tous ceux qui ont apporté leur aide sont conviés à un dîner un peu particulier (amateurs de régimes diététiques, abstenez vous): mis à part le boudin frais, qu’il est de bon ton de goûter et qui fera ensuite l’objet de présent pour tous les amis, le plat du jour est appelé « patates du cochon »: des pommes de terre préalablement blanchies à l’eau sont taillées en rondelles et, une fois refroidies, cuites à la poêle sur le feu dans de la « gaille » (graisse du cou) fraîche et avec quelques morceaux de viande non encore caillée; le résultat est succulent.

Dans certaines familles, il était de tradition de servir également la « gaille » dans de la soupe et en entrée.

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