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Selon Louis Clamens (« L’ancien évêché d’Arrisitum », imprimerie Argeliès, Le Vigan, 1870), le nom d’Arrigas proviendrait de la rivière l’Arre, dont la vallée constitue l’un des axes structurants du Pays viganais.

Arrigas signifierait donc un « gué sur l’Arre », ce qui est probable, nombre de villes ou de villages, Français ou Européens, tirant leur origine d’un pont ou d’un gué sur un cours d’eau, point de passage favorable au développement du commerce, surtout dans l’Antiquité et au Moyen-âge.

Le nom « Arre », quant à lui, proviendrait, toujours selon Clamens, du dieu celte Arès, dieu de la guerre adoré sous la forme d’un glaive et divinité tutélaire des Volques Arécomiques, peuplade gauloise dont Nîmes était déjà la capitale avant la conquête romaine.

Problème : d’un point de vue strictement hydrographique, l’Arre naît à Entraygues, de la confluence de la rivière d’Arrigas, nommée « Arrigadée » ou « Arrige », et de la rivière d’Aumessas, nommée « Albaigne ».

Les armes d'Arrigas se blasonnent ainsi :

Bandé d'or et d'azur, au chef de sable chargé d'une aigle aussi d'or.

blason 00

Plusieurs hypothèses quant à l’origine du blason.

La présence d’un aigle, tout comme sur les armoiries d’Aumessas, semble rappeler que ces deux paroisses relevaient à la fin du Moyen-âge, et encore pour partie à l’époque moderne, de la seigneurie des Bérenger de Caladon, qui portaient un aigle sur leur blason.

Les couleurs, or et azur, se retrouvent quant à elles sur les blasons des familles de Roquefeuil, dont le marquisat s’étendait sur toute la région au Moyen-âge, et sur celui de la famille d’Albignac, arrivée à Arrigas à la fin du XVIe siècle par mariage avec les de Caladon, et dont le nom est étroitement lié à l’histoire moderne d’Arrigas.[

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